Bien que le jeu s’améliore de version en version, que les demandes de joueurs soient écoutées, que la stabilité intrinsèque du jeu progresse aussi, que de nouveaux challenges apparaissent et que le rythme des dépenses «forcées» ralentisse au profit de tous et pas seulement de ceux qui paient, Kingdoms of Camelot:Bataille pour le Nord souffre de maux difficiles à combattre : duperies, traitrises, mensonges, tromperies,multi-comptes, multi-facettes, agressivité excessive, insultes, irrespect, manipulations et bien entendu triche à tout va chez ceux qui s’en sont donné les moyens. Nous sommes bien loin de l’Art de la guerre et de l’esprit chevaleresque.
De plus en plus de joueurs honorables quittent cet espace de jeu avec ce même constat, laissant libre champ aux petits, aux mesquins, aux pleutres, aux dévoyés, aux menteurs — et pour faire bonne mesure, aux tricheurs.
Il ne faut pas les en blâmer, il faut avoir la carapace dure (clin d’oeil LTJ) pour résister à ça. Tristesse que de devoir délaisser le gueulot au profit des mauvais sans pouvoir espérer y faire une apparition sans vague, juste pour saluer les copains. Une des solutions consiste à jouer dans son coin, faire ses petites campagnes, ses petits défis, ses petits frigos et passer plus de temps ébahi par ce résultat plutôt que de jouer, s’amuser et partager. Mais encore une fois, ce type de réaction conduit, finalement, à un désintérêt de plus en plus grand qui mène à l’abandon, l’auto-zérottage et parfois à un déchainement de colère peu productif.
Alors que faire ? Aux chanceliers de nettoyer leurs alliances et d’y imposer un code de conduite, aux joueurs de s’auto-discipliner. De guerres, oui, des insultes et des bagarres de fond de cour, non. Ce monde est ce que nous en faisons.
Autre solution : faire modérer le jeu activement par Kabam. Un tchat fait l’objet d’une publication au sens de la loi de 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse dès lors qu’il est établi qu’ils touchent une catégorie importante du public. Donc, le responsable d’un forum, dans l’hypothèse où il est ouvert au public, gère un service de communication audiovisuelle, puisque L’article 2 de la loi du 30 septembre 1986 sur la liberté de la communication définit la communication audiovisuelle comme "toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de télécommunication, de signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou de messages de toute nature qui n’ont pas le caractère d’une correspondance privée". Il serait donc fortement dans l'intérêt de l’éditeur — Kabam en l’occurence — de modérer ses tchats. Surtout depuis les fusions qui réduit grandement le nombre de mondes à modérer. Il ne faut mettre non plus mettre de coté que celui qui dialogue par le biais des forums de discussion, des mailing lists et des tchats est responsable civilement et pénalement des propos qu’il diffuse. Ni que le système de responsabilité en cascade repose sur une « présomption de surveillance » impliquant aussi le Directeur de publication. Mais il possible d’exclure la responsabilité du directeur de la publication au regard de la publication en direct des messages sur le tchat et, dans ce cas, seul l’auteur des propos litigieux pourra être poursuivi, sauf à démontrer une éventuelle complicité du responsable gérant les chats
Bref, pas facile tout ça. Et qui, au nom d’un jeu, va s’amuser à porter plainte pour s’être vu indiquer que le métier de sa maman ne correspond pas à son éthique morale ?
Les aspirines sont au fond du tiroir en haut à droite dans la salle de bain.